vendredi 18 novembre 2011

La Communication Polluante

Les technologies de communication ne cessent de s’améliorer d’années en années. De plus en plus présentes dans notre quotidien, elles ont une image de légèretés. Les coûts de transport et de transaction sont négligeables. Pourtant, pour qu’un réseau puisse être en fonction, il doit y avoir un ensemble de très nombreux serveur derrière pour le soutenir. Ainsi, l’économie que nous pensons procurer à la planète en utilisant un petit appareil est en fait l’opposé.
En addition, les frais électriques reliés à l’utilisation de tout ce matériel représente entre 3% et 10 % de la consommation totale d’énergie électrique des pays. L’entretien régulier fait également augmenter la consommation.
D’autre part, l’évolution de la technologie crée également une rotation du matériel sur le marché. Le remplacement qui se produit à une vitesse hallucinante cause énormément de pollution sur la planète. Le volume des déchets mondiaux est de 20 à 50 millions de tonnes, et est en constante augmentation annuelle de l’ordre de 3% à 5%. De plus, leur fabrication est très polluante, ce qui fait de ces produits des assassins pour notre planète. Fait augmentant leur impact, peu de compagnies osent recycler les anciens appareils.
Depuis peu, des règlements européens obligent les compagnies à éliminer les produits qu’ils ont créés. Ce principe a été instauré dans le but de recycler la majorité des appareils, et ainsi réduire la dépense énergétique. Cependant, certains pays tel la France traînent encore de la patte. LA seconde directive consiste à interdit l’usage de certains matériaux qui sont considéré comme trop nocif pour l’environnement, tel le mercure et le plomb.
En bout de ligne, les technologies de communication moderne ont créé une augmentation de la consommation de ressources, autant papiers que électriques, ce qui fait de ses utilisateurs des plus grands polluants que par le passé. Le succès commercial passe devant l’environnement lorsqu’il est le temps de faire de l’argent, donc ses faits ne sont pas dévoilés. Les grandes entreprises préfèrent garder le public dans les illusions qu’ils ont créé.


FLIPO, Fabrice (2008). «L’empreinte écologique bien réelle de l’économie immatérielle», L’État du Monde 2009, Montréal, La découverte/Boréal, p.229 à 223.

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